Une relation sacrée à la nourriture

Cette crise sanitaire à laquelle nous faisons face, nous fait réaliser qu’il ne faut plus rien prendre pour acquis. De mon côté, c’est toute cette relation et ce respect à la nourriture que je développe. Ok, oui je l’avais déjà mais il y a quelque chose d’encore plus sacré face à la production alimentaire. Allons-nous en manquer éventuellement? La nourriture deviendra-t-elle excessivement chère dan s les prochains mois. Et si la pandémie corvid-19 se rend jusqu’en hiver?

J’ai toujours rêvé d’avoir une maison avec un serre intérieure, mais d’ici là et surtout en ce temps de crise, je me dois d’être créative et me mettre en mode préparation pour les prochains mois.

Les 3 pratiques que j’apprends à maîtriser présentement sont:
– Repousser à partir des aliments que j’ai déjà
– Semis du printemps
– Germination

Source: https://www.fix.com/blog/regrow-vegetables-from-scraps/

Il existe plein de ressource en ligne sur ces sujets.Vous n’avez qu’à “googler” ces mots et vous trouverez une librairie complète de vidéos, articles et images. Je partage ici une de mes images préférées que j’ai imprimer et mis sur mon frigo en terme de rappel des légumes que je peux repousser.

N’hésitez pas à partager avec moi vos projets et idées agricoles.

Namaste et bon appétit!

1 an sans sucre

Quoique cet article soit originalement paru dans mon Emagazine (Été 2019), exclusivement réservé à ma communauté VIP, je partage publiquement celui-ci car je crois important que les gens s’informent d’avantage sur le sucre et sa présence dans l’alimentation nord-américaine.

J’ai toujours su qu’en yoga, le sucre est considéré comme un stimulant et nous essayons de l’éviter le plus possible. Cependant c’est vraiment mon expérience d’un an, et ce que j’ai ressenti au niveau de mon activité cérébrale qui est venue me convaincre de ses effets qui peuvent être néfastes.

Je vous souhaite une bonne lecture, Namaste.

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1 an sans sucre

Gracieuseté de pixabay.com

En juin prochain, je célébrerai mon premier anniversaire sans sucre. Ce que j’entends par sucre? Sucre de canne, sucre blanc.

Score parfait?

Non car en avril dernier, j’ai dû me procurer des bouchées de gingembre pour apaiser le mal de gorge causé par la mauvaise grippe dont vous avez presque tous été témoins. Mais à part ce petit écart “nécessaire”, absolument! Jamais je ne veux ressentir ce mal de juin 2018.

Laissez-moi vous expliquer ce qui m’a amenée à faire ce choix un peu plus drastique. Depuis trois ans, j’expérimentais “on & off” avec le sucre, après avoir lu quelques articles sur son effet sur le cerveau. En mai dernier, je crois m’être laissée un peu plus aller et un jour, j’ai ressenti un gel de cerveau total; un mélange d’être dans la lune intensément, accompagné d’un mal de tête différent de mes maux de tête généraux. J’avais l’impression qu’on allait me rentrer les yeux dans le cerveau et que mes tympans allaient exploser vers l’extérieur . Un peu comme un lendemain de veille mais encore plus intense et présent de façon sournoise. Je savais que c’était relié au sucre puisque j’avais déjà senti ces symptômes dans mes années d’expérimentation, mais ça ne s’était jamais rendu aussi loin en terme de douleur.

Bref, je me suis remise à lire quelques articles sur le sujet. Saviez-vous que dans plusieurs de ces études, ils comparent l’activité cérébrale d’un personne consommant du sucre à celle de quelqu’un consommant de la cocaine? Pour moi, c’était assez pour me décider d’arrêter de consommer toute forme de sucre autre que celle des fruits et des bons grains et ce pour les 3 premiers mois. Donc aucun sucre procédé, miel, sirop d’érable, glucose-fructose etc. Par la suite, j’ai lentement réintroduit le miel et le sirop d’érable car les études auxquelles je m’intéresse démontrent que ces deux sucres alimentent le cerveau.

DETOX & ENVIES
Étonnement mon processus de detox, qui généralement dure environ 3 mois, a très bien été. J’ai commencé à avoir quelques symptômes de sevrage la 5e semaine et d’autres un peu plus prononcés, la 8e. Parmi ces symptômes: insomnie, des moments de lucidité incroyable, suivi de gels de cerveaux et de fatigue.

Au niveau de ce qu’on appelle en anglais les “cravings”, pas trop de mon côté. Cet hiver j’ai senti une attirance un peu présente, mais facile à contrôler. Ça va très bien de ce côté là. Dans mes années d’expérimentation, j’ai déjà ressenti l’effet de la “drogue”du sucre. Si tu t’y remets, tu y retombes. Alors je me traite vraiment comme une AA, de ce côté là (sauf mes bonbons de gingembre, mais le sucre n’est pas très présent).

Évidemment, je ne suis pas une nutritionniste et je ne vous encouragerai jamais à faire de mégas changements nutritionnels sans consulter un professionnel de la santé qualifié. Mais je tenais à partager ce petit chapitre de ma vie avec vous.

LIRE AUSSI: 1 AN SANS ALCOOL

Voici quelques liens de mes recherches (tous an anglais):

https://blog.bulletproof.com/too-much-sugar-bad-for-brain/
https://www.keckmedicine.org/what-sugar-does-to-your-brain/ https://www.verywellmind.com/how-sugar-affects-the-brain-4065218 https://www.iflscience.com/brain/here-s-what-happens-your-brain-when-you-give-sugar-lent/